Pas toujours d’aller vers le zéro déchet lors des vadrouilles en mode nomade.
Pour notre part, nous arrivons à limiter notre impact lorsque nous sommes en période fixe mais entre deux destinations, nous achetions souvent des casse-croûtes dans un supermarché quelconque pourvu qu’il soit proche d’une sortie d’autoroute.
Une solution pratique quand la voiture est déjà prête à déborder mais nous faisions deux constats :
- il est difficile de maîtriser l’équilibre alimentaire dans cette situation, ce qui nous gênait d’autant plus que nous vadrouillons avec deux jeunes enfants
- il était quasiment impossible de gérer les déchets (emballage plastique, paille, couverts…)
Nous avons donc commencer à changer nos habitudes nomades, oh pas d’un seul coup petit à petit et il nous reste beaucoup de chemin à parcourir vers le zéro déchet.
Premier problème : les couverts à usage unique
Quand nous pensions au travail fourni pour produire une fourchette plastique et la quantité de pétrole, cela nous rendait malade. Au début nous les conservions et les réutilisions mais au fond du sac ou dans la boîte à gants, ils ne faisaient pas long feu. Nous avons donc investi dans des gobelets, gourde isotherme et couverts en inox type couteau suisse. N’empêche que c’est très pratique et beaucoup plus écologique. Notre fille a adoré personnaliser ses couverts en laissant libre court à son imagination armée de vernis à ongle.
Et puis comme il n’y a pas de pique-nique sans plaisir, nous avons choisi d’ajouter à notre nouvelle vaisselle de luxe des pailles inoxydables pour les enfants.
Deuxième problème : les sachets plastiques et autres contenants
Nous sommes arrivés à la conclusion que c’était notre organisation qui induisait ces déchets. Alors nous avons simplement programmé nos repas. Nous ne partons plus ou rarement à l’aventure sans avoir au préalable prévu les repas. Ce qui permet également de garder un œil sur l’équilibre alimentaire de nos petits loulous et les nôtres aussi d’ailleurs. Les salades sont désormais transportées dans des contenants en verre hermétiques, que nous récupérons (les bocaux de légumes sont nos meilleurs alliés), les tartes ou gâteaux prennent place dans des sacs en coton et les sandwich dans des contenants en verre. La glacière étant devenue notre compagne de route, elle a désormais une place toute particulière toujours à portée de main.
La poubelle de voiture que nous avions agrandie est finalement bien moins remplie qu’auparavant. Nos ventres s’en portent mieux et nos enfants peuvent crier famine au bout d’une heure de trajet nous ne sommes plus stressés par l’obligation de trouver un restaurant, snack ou supermarché ouvert. Finalement nous découvrons maintenant le tout prêt et tout sous la main : pratique et écologique.
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